Author: ZGMF Balmung

“March Story”, tome 3

Pour aujourd’hui, je vais m’attarder un peu sur le troisième tome de March Story, sorti cette semaine. Deux Coréens sont aux manoeuvres (mais c’est une publication japonaise), passons rapidement sur Kim Hyung-min pour le scénario, attardons nous sur Yang Kyung-il. Ce dernier est en fait déjà connu chez nous pour un autre manga, et pas le moindre : Le Nouvel Angyo Onshi. Nous retrouvons donc dans March Story le même dessinateur. Et rien que ça, ça mérite d’acheter ce manga !

 

“L’action se déroule en Europe, au XVIIIe siècle. Certains objets ont une vie propre, et aussi magnifiques soient-ils, ils n’en sont pas moins maléfiques. S’ils sont possédés par un humain envieux ou cupide, l’esprit de la chose nommé “Il” s’anime et dévore le cœur de son propriétaire. March est un chasseur de reliques. Il traque ces objets possédés pour sauver les âmes humaines, mais au cours de ses recherches, une étrange voix l’appelle.”

Manga-News

Ce petit manga est édité chez Panini Manga, oui, je sais ce n’est pas super, mais on fera avec. Actuellement, nous en sommes donc au troisième tome. Par contre, désormais, il faudra attendre pas mal de temps avant de voir un nouveau volume sortir chez nous, nous avons déjà rattrapé, en France, le rythme de parution japonais.

Que dire sur ce troisième tome ?

Nous retrouvons les qualités et les défauts des deux précédents. Coté qualité, c’est un régal pour les yeux, c’est super bien dessiné, l’ensemble est détaillé et très propre (mention spéciale pour March en robe !). A coté, chaque chapitre est plutôt intéressant à lire, on continue à suivre les personnages et à apprendre à les connaître comme Jake qui a droit à un chapitre sur son passé. Là, où je vois un défaut, c’est qu’il n’y a pas encore réellement d’histoire. Ce que je veux dire, c’est qu’à coté de toutes ces missions, quêtes, péripéties, il n’y a toujours pas de réel fil rouge. Il est donc assez difficile de gloser sur l’histoire. Seul élément : la dernière page du chapitre 13 où l’on sent que quelque chose va arriver. Ouf. J’espère que ça va vraiment être le cas dans le prochain tome. Le plaisir de la lecture est toujours là, mais j’aimerais juste que l’histoire décolle un peu. Le dernier chapitre quant à lui est plus un bonus, assez drôle, à mes yeux.

Pour l’instant, March Story n’est pas encore un indispensable, mais il y a dans ce manga un fort potentiel. J’espère qu’il va vraiment explosé par la suite. C’est une chouette série à lire, pour les yeux aussi. Quelques personnages sont plutôt attachants, March bien évidemment, j’ai appris à apprécier Jake dans ce tome.

Je donnerai un 8,5/10 à ce tome en note personnelle (et 10/10 pour le dessin) !

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Lumière sur FMA !

Fullmetal Alchemist est un manga de type shounen qui a eu le droit à une nouvelle version. En effet l’anime Fullmetal Alchemist BrotherHood se veut plus fidèle au manga.

Pratiquement incontournable sur le forum de Manga-Fan, il fait parti de la “Sélection du Forum”, et aussi de l’événement Manga-Fan Tournament. C’est pourquoi mes chères amis, une Lumière sur ce manga s’impose !

” Voulant ressusciter leur mère défunte, deux frères Edward et Alphonse vont mettre l’alchimie à leur disposition pour arriver à leur fin. Seulement cette expérience interdite va mal tourner : Edward perdra un bras et une jambe tandis que Alphonse voit son corps se détruire. Ainsi son esprit se retrouve prisonnier d’une vieille armure. Alors qu’Edward devient alchimiste d’Etat, les deux frères se lancent à la recherche de la pierre philosophale qui leur permettrait de retrouver leur corps. Seulement ils ne sont pas les seuls à souhaiter trouver la pierre et leur quête ne fait que commencer. “

L’avis de nos Membres :

Arakawa a su créer un univers intéressant avec des personnages charismatiques.  C’est un manga qui s’est imposé comme un incontournable et avec raison.  Malgré quelques bons passages, le dernier arc de la série se “shounenisait” un peu trop à mon goût.  La fin est même, pour moi, une conclusion décevante.  Reste que FMA est un bon manga, voir très bon. Zbal

Je garde une préférence pour la première série, la seconde ayant un début assez poussif (aspect rushé, impact moindre des moments forts) et l’impression d’être moins construite et d’offrir d’avantage un “simple” enchainement d’actions et de combats. Les deux séries restent tout de même intéressantes à voir car elles offrent deux approches différentes d’un même univers. FMA est loin d’être exempte de défauts, mais son scénario relativement cohérent et plus complexe que beaucoup d’autres shounens, sans oublier ses personnages charismatiques et attachants en font une série qui mérite d’être vue~ Ashelia

Ce manga a une histoire sombre mais pourtant elle ne manque pas d’humour, avec un dessin maîtrisé, des personnage non stéréotypés  et de ce fait très attachants.. On les voit vraiment grandir. Ce n’est pas un shounen comme les autres, il est plus centré vers les révélations, les recherches que vers les bastons (même si il y en a très régulièrement !) Alors, concentrez vous sur les dialogues centrés sur l’alchimie, sinon vous risquez de perdre le fil !  Vous ne serez pas déçus ! Tsuki

“Les enseignements qui se font sans douleur n’ont pas de réelle valeur. Ainsi on ne peut rien obtenir sans faire de sacrifice.”   

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« 07-Ghost », tome 5

07-Ghost, tome 5J’ai découvert 07-Ghost par l’animé diffusé en 2009. Ce fut une série que j’ai vraiment appréciée. De ce fait, dès sa version (originale) manga disponible chez nous, j’étais obligé de me la procurer !

Ce tome 5, disponible depuis le 22 septembre (chez Kazé Manga), possède un intérêt bien plus grand que les tomes précédents, pour une raison essentiel : nous voilà dans l’inédit !

En effet, l’animé se terminait avec l’examen des apprentis-évêques. Nous avons ici également la fin de cet épisode mais également ce qui suite, le début de la quête de Teito pour connaître son passé et celui du royaume de Raggs, de l’inédit donc ! A noter d’ailleurs qu’il y a vraiment très peu de différences entre le manga et son adaptation, si ce n’est une dans la dernière épreuve de passage. Dans la série télé, Ayanami intervient directement – séquence magistrale alors servie par une superbe bande son – ce qui donnait une impression de “boss final” pour clôturer la série, un choix logique pour faire office de conclusion. De ce fait, on peut aisément penser qu’une suite pourrait voir le jour, tout du moins, la porte n’est pas fermée (au contraire de beaucoup d’adaptation qui voit se finir à la fin en HS). J’avoue que ça me plairait bien, même beaucoup !

Pour revenir sur ce cinquième tome. Je l’ai trouvé très bon. Toujours un peu cette impression “mais ça va vite !”, mais le plaisir de la lecture reste. Teito part donc à l’aventure au coté de l’évêque Frau (sachant que c’est mon personnage préféré, j’en suis bien content) toujours fidèle à lui même. Leurs premières péripéties (notamment un petit sauvetage) sont ponctués dans le récit par un humour assez efficace. J’ai bien rigolé avec l’épisode des lettres et des rapports en retard de Frau. Encore une fois Ayanami, ce grand méchant classe et beau gosse, se montre surprenant. Il possède une véritable aura dans ce manga, la seule présence de ce personnage, suivre ses actions, cela donne beaucoup d’intérêt à 07-Ghost.

Coté forme du scénario, nous sommes dans les classiques du shounen. La phase du “tournoi” est passée, ici c’était le test d’aptitude pour évêque. Maintenant, nous allons rentrer dans le vif du sujet, et là, l’histoire se voit ponctuée par différentes étapes qui prennent ici la forme des “God House”. Sept puissantes maisons de l’Empire chez lesquelles Teito devra obtenir à chaque fois un laissez-passer pour avoir une chance d’obtenir les réponses qu’il cherche. Classique, mais efficace, le rythme est jusqu’ici assez bon, de même, je n’ai ressenti aucune forme d’ennui au cours de ma lecture. Donc c’est du tout bon !

Pour conclure, avec 07-Ghost tome 5, on rentre dans le cœur de l’histoire, une histoire maintenant inédite par rapport à l’animé. Donc la suite risque d’être riche en surprises, la première God House est déjà assez surprenante. Des personnages toujours aussi intéressant, notamment Ayanami, l’ensemble étant servis par un style de dessin plutôt sympa et original, les deux mangakas (Yuki Amemiya & Yukino Ichihara) continue de nous présenter une chouette série !

Note personnelle : 9/10

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Lumière sur…Yotsuba&!

Restons sur les mangas aux “tranches de vies”. Et cette semaine c’est l’œuvre  de Kiyohiko Azuma qui est mise en avant ! Notons avant tous que le 10ème tome arrivera chez nous le 10 Novembre et qu’une ré-édition des tomes 1 et 2 est en cours !

“Yotsuba est une petite fille adopté de cinq ans. Alors qu’elle emménage en ville avec son père adoptif, celle ci découvre le monde qui l’entoure. Un monde dont elle ignore tout, c’est devant cette naïveté de l’enfance que l’on suit la jeune Yotsuba dans ses périples. Un manga drôle qui nous donne une autre vision de notre quotidien à travers les yeux d’une enfant !”

L’avis de nos membres :

A mes yeux, c’est une référence dans le domaine de la comédie et des tranches de vie !  La lecture est à chaque fois un sacré moment de bonne humeur ponctué très souvent de bons éclats de rire ! Yotsuba est une petite fille sur-dynamique et qui surprendra à chaque fois son entourage et le lecteur ! Un petit bijou !  Zbal 

 Avec Yotsuba, on découvre le monde à travers deux petits yeux pétillants de curiosité, de naïveté et d’inventivité, et on est toujours surpris et amusé. Une petite pépite comme on aimerait en voir plus souvent, et un véritable coup de cœur. Yotsuba& c’est mon ptit rayon de soleil, un manga qui te met de bonne humeur même quand t’as pas la frite. Ashelia

Yotsuba& est un retour rayonnant à l’enfance qui fait ressurgir tous les bons moments où nous étions dans la même situation. On suit cette petite boule d’énergie infatigable dans toutes ses aventures (ou mésaventures). Une série amusante et chaleureuse où règne la bonne humeur. A chaque fin de tome, on garde le sourire aux lèvres en attendant impatiemment la suite des aventures de cette chipie. Zefiris

  On peut penser que le style de l’auteur est un peu plat (visage rond, pas trop de détail, manque de trame, etc.) Et pourtant, c’est vraiment une perle … Ce manga contient exactement ce qu’il faut, où il faut, pour se faire aimer! Kirika 

Vous voulez en savoir plus ? Rendez-vous sur la fiche de Yotsuba&! sur Manga-Fan ! Et n’oubliez pas : Enjoy Everything~ 

Lumière sur… K-on!

Pour cette première édition, c’est K-on qui est mit sur le devant de la scène. Cette série existe en manga (4 au Japon, et 2 en France) mais aussi en animé avec deux saisons !

“Catastrophe ! Le club de musique du lycée risque de fermer ! Pour éviter cela, la jeune Ritsu doit trouver trois autres membres, après avoir convaincu sa meilleure amie Mio de s’inscrire. Une jeune fille, Tsumugi, rejoint le groupe tandis qu’une nouvelle lycéenne Yui, s’inscrit elle aussi. Sauf que voilà, Yui ne connait rien à la musique…C’est avec humour et entrain que le jeune groupe nous emmène dans ses tumultes, ses rires, et ses pleurs ! ”

 

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=GgUcZLnfcPw]”  

 L’avis de nos membres :

Une série pas du tout prise de tête, original et pas déplaisante ! Les personnages sont drôles et les dessins mignons avec une superbe précision des dessins sur les instruments de musique ! Tsuki (manga)

Série très sympathique, un tranche de vie tout en douceur où on suit la vie d’une bande d’amies. Idéal lorsqu’on veut voir une histoire fraiche et optimiste. Sans oublier les superbes musiques (opening et endings). Le point noir : la saison deux est beaucoup trop longue !  Crystal (animé)

Une sacré série pour passer de bons moments de rigolade, un enchainement de délire. Le tout avec une réalisation de qualité.  K-ON! fonctionne sur le principe de comique de répétition avec la saison 2 il n’y a plus vraiment de surprise.  Cependant la série  est un incontournable ! Zbal (animé)

C’est du grand classique, mais diablement efficace !  C’est mignon et marrant, dynamique et joli, les personnages sont  attachants.  Ashelia (animé) 

Pour ceux qui aime l’anime, vous aimerez très certainement le manga. L’ambiance et l’histoire sont exactement les mêmes.  L’adaptation très fidèle est très bien réalisée, comme on pouvait s’y attendre de KyoAni ! HeiShun (manga et animé)

J’avoue avoir été moyennement emballée par ce manga. Je trouve dans l’ensemble qu’il manque de consistance. Le côté « moe » des personnages est appréciable ou pas. Pour ma part, j’ai trouvé que cela était sans plus. Elles sont toutes adorables, mais est-ce que cela peut faire tout ?  Il manque quelque chose qui permettrait d’être totalement emballé.  Heyden (animé)

Le chara design splendide, tout est splendide et kawai : charmant. Reldrick (animé)

 Pour en savoir plus, rendez-vous sur la fiche de K-on, sur Manga-Fan !

“Bride Stories”, le tome 2 !

Autant commencé par ce qui sera la conclusion de mon propos : ce manga me déçoit.

Cette acquisition est pour Ki-oon sans doute une excellente licence. La mangaka, Kaoru Mori, jouit d’une très bonne réputation avec son oeuvre précédente Emma (chez Kurokawa). Je n’ai pas encore eu l’occasion de lire ce dernier manga, c’était donc un peu la raison pour laquelle j’ai essayé Bride Stories, histoire de me faire un avis sur cette mangaka.

Ce tome 2 confirme mon impression après un bon premier tome. Je dis “bon” parce que, oui, c’est un bon manga. Il n’y a déjà pas dire le dessin de Kaoru Mori est juste excellent : le détail apporté à chaque page, la volonté de dessiner avec qualité chaque élément des cultures qu’elle présente, rien que cet élément, ça fait de ce manga un bon titre. Une autre qualité majeure, c’est le fait de présenter une histoire assez inédite, c’est surtout le contexte qui est inédit : prendre pour base de son scénario la vie au XIXe siècle en Asie Centrale, retranscrire la vie dans les villes/villages de l’époque, les relations entre clans et tribus. Chapeau !

Ce qui me gêne dans Bride Stories, c’est Amir. Assez embêtant, c’est l’héroïne principale. Je n’ai pas accroché à son personnage, il ne m’a pas convaincu. Son introduction dans la famille de son nouveau mari (le jeune Karluk) a été trop rapide (surtout qu’elle vient d’un clan semi-nomade aux traditions assez différentes quand même), son adaptation à cette nouvelle vie n’a pas été assez mis en avant. Et désormais, chacun est prêt à mettre sa vie en péril pour la protéger, oh (même s’il est vrai qu’il faut prendre en compte dans ces comportements les intérêts du clan, c’est vrai) !  L’auteure a préféré rapidement passer cette étape, dommage, pour se concentrer sur le conflit qui va opposer sa famille maternelle à sa nouvelle famille. L’affrontement dans la ville dans ce second tome était d’ailleurs je trouve un peu “too much”. Que son oncle et frère veulent la récupérer, l’événement n’a rien provoqué chez moi (pas que je défende l’idée aussi, hein !). En plus, malgré les qualités de Amir, la chasse, le cheval, etc., à coté, elle manque de présence. Elle parle peu, elle se met peu en avant. Son personnage manque d’ampleur.

Karluk. Son très jeune mari, à peine un adolescent (12 ans… Amir a 20 ans), ça reste un gamin, un gamin qui essaye de jouer à l’adulte. Ça ne m’a pas convaincu, encore moins. Je me doutais bien d’ailleurs qu’il essayerait de jouer au chevalier sauveur.

J’ai en comparaison plus aimé la petite Tileke avec le seul chapitre sur les broderies. Ce chapitre était d’ailleurs très intéressant, j’ai bien aimé la façon de présenter cet aspect de leur culture, leur façon de transmettre l’histoire de leurs familles de génération en génération. J’ai bien aimé Pariya, son personnage est assez original (dans un village où tout le monde suit les traditions à la lettre).

Bref, pour conclure, Bride Stories est un bon manga aux qualités indéniables (qui en raviront plus d’un/e). Je lui donne comme note : 7,5/10. Mais du fait du peu d’attache que j’ai envers Amir et Karluk, les personnages centraux de l’histoire, ça ne me donne pas envie de vraiment creuser plus loin… Je doute là que je m’achète la suite (du moins Bride Stories ne fait plus partie de mes priorités).

Le tome 1 de “Afterschool Charisma”

Afterschool Charisma, c’est le titre du nouveau manga de Ki-oon qui pourrait se révéler comme une très bonne série si les prochains tomes continuent sur cette lancée.

Le premier tome de ce manga, dessiné et scénarisé par Kumiko Suekane, est sorti le 25 août dernier chez nous. Au Japon, la série qui est toujours en cours de publication, compte à l’heure actuelle 6 tomes.

L’histoire se déroule dans une académie très particulière, l’académie Sainte Kleia… En effet, elle n’accueille qu’un seul type d’étudiant : des clones. Plus exactement, les clones de personnages historiques célèbres et au destin hors-du-commun. Pour citer quelques noms, nous retrouverons des français comme Napoléon Bonaparte, Marie Curie ou encore Jeanne D’arc. Mais ce n’est pas tout, Elizabeth Iere d’Angleterre, Sigmund Freud, Raspoutine, Mozart, et encore d’autres noms bien connus. Chose étrange aussi, si certains personnages que j’ai cité peuvent déjà être motif de discussion (tout le monde n’aime pas Napoléon par exemple), retrouver cependant dans un manga le clone de Adolf Hitler, c’est je le reconnais assez dérangeant.

Parmi ses élèves, un seul se dégage du lot, le héros, Shiro est un garçon normal, entendons par là : ce n’est pas un clone. Les raisons de son acceptation dans cette académie sont assez mystérieuse. Ce premier tome nous dit simplement qu’il est le fils d’un des professeurs (hypothèse déjà très étrange).

Dans cette académie, ils reçoivent tous une éducation très poussée pour “continuer là où leur original a échoué” (comment interpréter cette phrase selon chaque personnage ?). Ainsi, le clone de Kennedy s’est lancé dans la politique… Mais il finit assassiné. C’est sur cet événement que l’histoire commence vraiment avec une thématique principale : est-ce que les clones subiront le même destin ?

L’aspect psychologique des personnages est bien mis en avant (Amadeus, Marie, Adolf Hitler, Shiro aussi). C’est sans doute l’élément fort de ce premier tome, c’est même un joli tour de force en considérant le nombre de protagonistes présentés. Cela devient très étrange à partir du moment où Adolf (Hitler) apparait : c’est l’opposé du personnage qu’on attendrait (par contre, si il chavire à un moment, ça ne m’étonnerait pas quelques éléments parsemés dans ces pages). La confrérie de Saint Dolly… L’assassinat de Kennedy provoque un certain nombre de conséquence dans l’académie, l’histoire se tisse petit à petit derrière les pages de ce premier tome, assez pour donner envie de lire la suite.

Un premier tome convaincant (avec une note personnelle de 8,5/10). La curiosité m’avait amené à essayer (vous pouvez lire sur le net le premier chapitre) et je pense que je continuerai maintenant à acheter cette série. Il y a du potentiel, j’ai envie de connaître un peu plus le destin de tous ces personnages !

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Le tome 3 de “Un carré de ciel bleu”

tome 3

Doki Doki est un petit éditeur dans le monde du manga en France. Cependant, son catalogue possède quelques titres intéressants (comme récemment le très bon mécha “Broken Blade”). “Un carré de ciel bleu” n’est sans doute pas leur meilleure licence, mais elle pourrait intéresser les amateurs/rices de romance.

Nous voici donc dans l’avant dernier tome de “Un carré de ciel bleu” (ce tome 3 est sorti le 6 juillet dernier). Nous continuons avec les éléments posés dans les deux premiers tomes qui nous présentent une histoire classique de romance avec un triangle amoureux dont les acteurs sont :
Shûichi : le héros, assez gentil de nature, passionné de photographie. Il est, reconnaissons le, assez fade.
Miyuki : son amie d’enfance, mais elle est amnésique, après un accident il y a deux ans, elle a perdu tous ses souvenirs. Shûichi est resté à ses cotés durant tout ce temps.
Fumika : amie d’enfance de Shûichi et de Miyuki. Elle est partie il y a 5 années à Tokyo où elle y a fait une belle carrière en tant qu’idole. Elle revient dans son village d’enfance pour faire un “break”.
Voilà, c’est somme toute assez classique, le déroulement de l’histoire est prévisible. Cependant, l’arrivée de Yuria dans le second tome avait permis de renouveler l’histoire et de préserver chez moi une certaine curiosité dans la lecture.
Et encore une fois, c’est Yuria qui va dynamiser l’histoire. Le passage du parcours du courage est assez révélateur : c’est elle qui permet de mettre un peu d’humour dans l’histoire mais c’est également elle qui permet de faire évoluer la relation entre Miyuki et Fumika.
Entre Fumika et Miyuki, il faut avouer que c’est encore une fois Fumika qui s’en sort le mieux. Elle est bien plus intéressante à suivre. L’arrivée de sa chef marketing “surexitée” et les conséquences, son hésitation avec Shûichi, l’ambivalence de ses sentiments envers Miyuki. Bref, vous pourrez deviner qui je soutiens entre elles deux~
Cependant, avec Miyuki arrive un petit événement très intéressant : elle retrouve une partie de sa mémoire, de manière assez soudaine. Ça laisse augurer un dernier tome intéressant puisqu’on apprendra ce qui s’est passé il y a 5 ans.
A noter, encore une fois, ce troisième tome possède une très belle couverture ! Le dessin, sa qualité, est une qualité indéniable de ce titre. Même si je n’avais pas vraiment accroché à l’histoire, rien que pour le plaisir des yeux (et sachant que cette série ne fait que 4 tomes) j’aurais continuer à acheter la suite.
Bref, ce troisième tome s’est montré assez satisfaisant du fait des péripéties qui s’y déroulent (je lui donne un gentil 8/10). Quelques passages assez marrants ponctuent ce volume, je m’attache de plus en plus aux personnages, Yuria biensûr mais de plus en plus Fumi. J’avais eu pourtant assez peur avec le passage (presque obligé dans ce genre de manga) à la plage. Les dernières pages nous laissent sur notre faim et donne envie de lire le finale de “Un carré de ciel bleu” ! Tome 4 dont la sortie prévue pour octobre prochain.

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No.6 [Animé] Jusqu’au huitième épisode

Un tournent décisif…
Des révélations désirées…
L’épisode 8 de No.6, vous embarquera dans un autre monde aux étranges reflets de notre société.

Avant d’entamer derechef le huitième épisode, évoquons les précédents…L’épisode 5 nous avait ravi, il y a quelques semaines déjà. Nous avions retrouvé Safu, l’amie d’enfance de Shion et  ce n’était pas de refus. C’est donc avec une certaine joie qui nous découvrons les études de la jeune femme, comment elle s’en sort dans une autre cité, etc. D’ailleurs cette cité n’est autre que No.5, une ville bien différente de No.6 par plusieurs points. Déjà cette cité conserve les données historiques, ainsi on découvre avec Safu les musés de cette période futuriste. Un détails qui peut paraître inutile aux yeux de certains mais qui prouve toute la richesse de cet animé et ainsi satisfait les curieux. Second point, cette cité à l’air bien moins “terre à terre” que No.6, en effet celle ci évoque l’âme, l’art etc alors que du coté de No.6 c’est la science et l’esprit cartésien qui priment.Du coté de Shion et de Nezumi, ils restent toujours fidèles à eux même, leur relation reste fusionnelle et instable par moment. Je dirai même que cet épisode se concentre assez bien sur leur relationnel avec l’extérieur : Shion se montre “miséricordieux” et compatissant avec les enfants du quartier par exemple, tandis que Nezumi tolère avec beaucoup de mal tous ces élans de charité bien qu’il en soit aussi acteur de temps à autres.L’attachement de Shion pour Nezumi est encore relevé mais cette fois ci c’est l’inverse qui est plus important. Nous avons le droit à un beau monologue de la part de Nezumi vers la fin, s’interrogeant sur le pourquoi du comment à son attachement. Ce passage nous montre bien toute la complexité de la psychologie de ce personnage et sa peur. Lui qui n’a jamais osé laisser rentrer quiconque dans sa vie, laissera-t-il passer Shion au risque d’en souffrir ?

De nouveaux mystères s’ajoutent à la liste, mystères dont je ne dirai rien afin d’éviter tout spoil.

Le sixième épisode rajoute un coup de fouet à l’intrigue qui commençait à devenir longue, l’action n’allant pas assez vite. Cet épisode est centré sur Safu que l’on retrouve toujours avec plaisir. Que dire de plus sans spoiler ?  Et bien elle commence à cerner certains détails de No.6 grâce à son voyage dans No.5. Elle sent que les deux villes sont bien différentes, et ces détails lui donnent la puce à l’oreille sur le véritable visage de la cité censé être idyllique.Une série de contradiction vient perturber l’équilibre de la relation de Shion et Nezumi. Ceux ci se demandent jusqu’à quels points ils sont différents et combien de temps encore ils pourront être réunis avant de devenir ennemis. On aurait cru qu’avec tout ce que Shion a vu, sa vision serait devenu plus pessimiste mais son idéalisme reste innocent bien qu’il se veut resté sérieux. Malheureusement pour lui, le spectateur ne peut s’empêcher d’afficher un petit sourire face à tant de candeur. Nezumi reste Nezumi, sa réaction n’est pas étonnante, mais touché par l’innocence de Shion, il se laisse espérer une fin plus heureuse. Les extrêmes sont moins poussés, et une autre solution pour détruire et préserver No.6 s’impose à leurs esprits.

L’épisode sept est pour le moins l’un des plus gâté par le fan-service bien qu’il soit fidèle au roman. Il lève encore une fois beaucoup d’interrogations sans apporter une seule réponse aux nouvelles. Pourtant on comprend enfin pourquoi Nezumi reste auprès de Shion et le voir sensible ainsi fait plaisir à voir.
Bien qu’il ne s’y passe pas grand chose, c’est un épisode fort sympathique qui est le responsable de l’étiquette de shonen-ai portée par l’animé.
Hormis cela, il est plaisant de voir des nouvelles facettes des personnages. Le plus frappant serait la tentative de Shion dans l’art de la manipulation et sa nouvelle crise de colère, ce dernier nous réserve encore beaucoup de surprise et reste loin du personnage que l’on croyait qu’il soit au tout début de l’animé. Le monde extérieur s’ouvre de nouveau et se laisse voir par le spectateur qui commence un peu mieux à le cerner.

Nous arrivons enfin à cet épisode huit. Oui je sais c’était long d’arriver jusque là. Ce nouvel épisode n’apporte malheureusement pas la dose d’action physique que l’on aurait souhaité pour relancer le tout. Mais, il apporte sans doute mieux, des révélations !
En effet, voici les révélations que l’on attendait tant : la création de No.6, le passé de Nezumi, le motif de sa haine envers la cité, et l’origine de la chanson que lui et Safu avait entendu.
Elles sont bien introduites d’ailleurs, elles arrivent au bon moment, provoquent les réactions escomptées et une justesse particulière.
Je passerai sous silence le moment où Nezumi pousse la chansonnette~ Bien qu’il a une voix très agréable à l’écoute, j’ai trouvé ce passage un peu long et exagéré… Assez pathétique en réalité, assez pour perturber l’équilibre du passage.

C’est donc un épisode riche que l’on a là ! De plus on découvre un peu plus encore sur le monde extérieur.

Pour résumé et ce qu’il faut retenir, c’est que ces quatre épisodes apportent beaucoup de réponses à certaines questions, mais cela manque aussi d’actions plus rythmées. Pour les quatre derniers épisodes restant, on en espère un peu plus.
De plus les personnages ont l’air d’avoir totalement oubliés la possibilité d’être ennemis, et continuent à comploter afin de s’introduire dans la cité. Mais les questions ne cesse de fuser dans les esprits : Est ce que leur plan se déroulera comme prévu ? Nezumi va-t-il se laisser emporter par sa haine envers la cité et tenter de la détruire malgré le plan convenu ? Ou bien est-ce sera Shion qui perturbera le plan ?

J’aimerai ajouter que plus on avance dans l’intrigue, plus on se rend compte que cet animé a des reflets de notre société, il est comme un prolepse de ce que qui pourrait advenir dans notre monde actuelle si les citoyens cessent toutes formes de vies politiques et se laissent aller dans cet effroyable effet “moutons insouciants”.

Vous voulez en savoir plus sur la série ou simplement discuter avec nous ?

C’est par ici que ca ce passe >   Fiche de No.6 sur le Forum Manga-Fan !

No.6 [Animé] Jusqu’au quatrième épisode.

Prêt à plonger au cœur des ténèbres dissimulées par la cité futuriste de No.6 ?
Avant d’entamer le quatrième épisode, parlons des épisodes 2 et 3.
Quatre ans après la rencontre de Shion et de Nezumi, le spectateur retrouve Shion dans le second épisode et apprend ce qu’il advient de lui après avoir perdu tous ses privilèges. Alors que de nouveaux éléments font surface et plongent le visionneur dans l’univers de No.6, ce dernier assiste une nouvelle fois à la déchéance de Shion. Et c’est stupéfait par cette descente aux Enfers attendue mais pas moins surprenante que l’on retrouve Nezumi, et au passage de nouvelles interrogations. Continue reading