Category: Lectures

Nos avis sur les mangas

“Pokémon Noir et Blanc”, tome 2

Kurokawa s’est lancé depuis cette année dans l’édition des mangas de Pokémon, après un essai avec Pokémon Zoroark (un oneshot), c’est une nouvelle série qui a commencé chez eux avec Pokémon Noir et Blanc. Le premier tome est sorti le 8 septembre, le second tome est disponible quant à lui depuis le 13 octobre dernier.

C’est avant tout un manga pour Pokéfan. Ceux qui ne connaissent pas les Pokémon, ou ceux qui développent une certaine allergie à cet univers (malheureusement ça existe…), je leur conseille de passer leur chemin.

Comme son titre l’indique, ce manga revisite les jeux Pokémon sorti l’année dernière sur DS, c’est à dire ceux de la cinquième génération : les versions Blanche et Noire. Les personnages en sont issus (exit Sacha, Pikachu et compagnie), de même, nous retrouvons sensiblement les mêmes éléments scénaristiques.

Ce qui est agréable, c’est de découvrir les personnages différemment. Noir, le héros (le garçon qu’on choisit dans les jeux) est ici un dresseur – assez doué – ; fanatique, son seul rêve, c’est de devenir maître Pokémon, et cela, il le crie à tout bout de champ. Blanche, l’héroïne (avec le design de l’héroïne des jeux vidéo), n’est pas une dresseuse quant à elle ; elle s’occupe en fait d’une petite agence de publicité et de court-métrage dont les acteurs sont les Pokémon. Dans le premier tome, les deux personnages ont été amenés à se rencontrer et Noir avait été engagé – plus ou moins volontairement – à devenir l’employé (ainsi que son Gruikui) de Blanche. Nous retrouvons également Tcheren, Bianca, N, la Team Plasma, tout le monde quoi.

Dans ce tome, pour résumer : nous avons les arènes de Ogoesse avec les triplés, mais aussi l’arène de Maillard avec la championne Aloé. La team plasma fait aussi deux apparitions avec les épisodes aux vestiges des rêves (comme dans les jeux quoi) et également à Maillard où ils dérobent un squelette pensant que c’était celui d’un Pokémon légendaire. Nous avons en effet quelques allusions à des Pokémon légendaire, comme l’impressionnant Zekrom, mais aussi une brève apparition de Viridium. Finalement, Noir et Blanche atteignent à la fin du tome la mégalopole de Volucité !

Comme pour le premier tome, la lecture est très agréable ; sans toujours présenter une histoire à couper le souffle, j’ai pris du plaisir à lire chaque chapitre. Les combats sont eux aussi sympathiques ; Noir malgré son coté agaçant se présente comme un dresseur prometteur. J’aime bien Blanche, elle est plus drôle. Très différents, il forme un duo assez attachant. Bianca aura été la plus marrante à suivre ; on peut dire aussi que ses compétences coté combats sont restreintes malgré au final une belle performance à Ogoesse~ Je suis surtout impatient de voir débarquer les Pokémon légendaire ou revoir N.

Pour conclure, c’est un bon second tome, dans la droite ligne que ce que nous avait été présenté dans le premier. Si l’histoire avance bien, on pourrait cependant reprocher au manga quelques passages trop rapides, quelques combats auraient aussi mérité un peu plus de pages – la conclusion du combat contre les triplés, ouais, je reconnais qu’elle était moyenne (à la différence de celle du duel avec Aloé). J’ai beaucoup aimé le petit passage avec Bardane. N’ayant pas encore terminé ma version Blanche sur DS, j’ai été assez intrigué par ces trois espions. Je ne sais pas si ils sont dans le jeu d’ailleurs… Je verrai bien. Bref, j’ai aimé. 8/10.

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“March Story”, tome 3

Pour aujourd’hui, je vais m’attarder un peu sur le troisième tome de March Story, sorti cette semaine. Deux Coréens sont aux manoeuvres (mais c’est une publication japonaise), passons rapidement sur Kim Hyung-min pour le scénario, attardons nous sur Yang Kyung-il. Ce dernier est en fait déjà connu chez nous pour un autre manga, et pas le moindre : Le Nouvel Angyo Onshi. Nous retrouvons donc dans March Story le même dessinateur. Et rien que ça, ça mérite d’acheter ce manga !

 

“L’action se déroule en Europe, au XVIIIe siècle. Certains objets ont une vie propre, et aussi magnifiques soient-ils, ils n’en sont pas moins maléfiques. S’ils sont possédés par un humain envieux ou cupide, l’esprit de la chose nommé “Il” s’anime et dévore le cœur de son propriétaire. March est un chasseur de reliques. Il traque ces objets possédés pour sauver les âmes humaines, mais au cours de ses recherches, une étrange voix l’appelle.”

Manga-News

Ce petit manga est édité chez Panini Manga, oui, je sais ce n’est pas super, mais on fera avec. Actuellement, nous en sommes donc au troisième tome. Par contre, désormais, il faudra attendre pas mal de temps avant de voir un nouveau volume sortir chez nous, nous avons déjà rattrapé, en France, le rythme de parution japonais.

Que dire sur ce troisième tome ?

Nous retrouvons les qualités et les défauts des deux précédents. Coté qualité, c’est un régal pour les yeux, c’est super bien dessiné, l’ensemble est détaillé et très propre (mention spéciale pour March en robe !). A coté, chaque chapitre est plutôt intéressant à lire, on continue à suivre les personnages et à apprendre à les connaître comme Jake qui a droit à un chapitre sur son passé. Là, où je vois un défaut, c’est qu’il n’y a pas encore réellement d’histoire. Ce que je veux dire, c’est qu’à coté de toutes ces missions, quêtes, péripéties, il n’y a toujours pas de réel fil rouge. Il est donc assez difficile de gloser sur l’histoire. Seul élément : la dernière page du chapitre 13 où l’on sent que quelque chose va arriver. Ouf. J’espère que ça va vraiment être le cas dans le prochain tome. Le plaisir de la lecture est toujours là, mais j’aimerais juste que l’histoire décolle un peu. Le dernier chapitre quant à lui est plus un bonus, assez drôle, à mes yeux.

Pour l’instant, March Story n’est pas encore un indispensable, mais il y a dans ce manga un fort potentiel. J’espère qu’il va vraiment explosé par la suite. C’est une chouette série à lire, pour les yeux aussi. Quelques personnages sont plutôt attachants, March bien évidemment, j’ai appris à apprécier Jake dans ce tome.

Je donnerai un 8,5/10 à ce tome en note personnelle (et 10/10 pour le dessin) !

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« 07-Ghost », tome 5

07-Ghost, tome 5J’ai découvert 07-Ghost par l’animé diffusé en 2009. Ce fut une série que j’ai vraiment appréciée. De ce fait, dès sa version (originale) manga disponible chez nous, j’étais obligé de me la procurer !

Ce tome 5, disponible depuis le 22 septembre (chez Kazé Manga), possède un intérêt bien plus grand que les tomes précédents, pour une raison essentiel : nous voilà dans l’inédit !

En effet, l’animé se terminait avec l’examen des apprentis-évêques. Nous avons ici également la fin de cet épisode mais également ce qui suite, le début de la quête de Teito pour connaître son passé et celui du royaume de Raggs, de l’inédit donc ! A noter d’ailleurs qu’il y a vraiment très peu de différences entre le manga et son adaptation, si ce n’est une dans la dernière épreuve de passage. Dans la série télé, Ayanami intervient directement – séquence magistrale alors servie par une superbe bande son – ce qui donnait une impression de “boss final” pour clôturer la série, un choix logique pour faire office de conclusion. De ce fait, on peut aisément penser qu’une suite pourrait voir le jour, tout du moins, la porte n’est pas fermée (au contraire de beaucoup d’adaptation qui voit se finir à la fin en HS). J’avoue que ça me plairait bien, même beaucoup !

Pour revenir sur ce cinquième tome. Je l’ai trouvé très bon. Toujours un peu cette impression “mais ça va vite !”, mais le plaisir de la lecture reste. Teito part donc à l’aventure au coté de l’évêque Frau (sachant que c’est mon personnage préféré, j’en suis bien content) toujours fidèle à lui même. Leurs premières péripéties (notamment un petit sauvetage) sont ponctués dans le récit par un humour assez efficace. J’ai bien rigolé avec l’épisode des lettres et des rapports en retard de Frau. Encore une fois Ayanami, ce grand méchant classe et beau gosse, se montre surprenant. Il possède une véritable aura dans ce manga, la seule présence de ce personnage, suivre ses actions, cela donne beaucoup d’intérêt à 07-Ghost.

Coté forme du scénario, nous sommes dans les classiques du shounen. La phase du “tournoi” est passée, ici c’était le test d’aptitude pour évêque. Maintenant, nous allons rentrer dans le vif du sujet, et là, l’histoire se voit ponctuée par différentes étapes qui prennent ici la forme des “God House”. Sept puissantes maisons de l’Empire chez lesquelles Teito devra obtenir à chaque fois un laissez-passer pour avoir une chance d’obtenir les réponses qu’il cherche. Classique, mais efficace, le rythme est jusqu’ici assez bon, de même, je n’ai ressenti aucune forme d’ennui au cours de ma lecture. Donc c’est du tout bon !

Pour conclure, avec 07-Ghost tome 5, on rentre dans le cœur de l’histoire, une histoire maintenant inédite par rapport à l’animé. Donc la suite risque d’être riche en surprises, la première God House est déjà assez surprenante. Des personnages toujours aussi intéressant, notamment Ayanami, l’ensemble étant servis par un style de dessin plutôt sympa et original, les deux mangakas (Yuki Amemiya & Yukino Ichihara) continue de nous présenter une chouette série !

Note personnelle : 9/10

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Lumière sur…Yotsuba&!

Restons sur les mangas aux “tranches de vies”. Et cette semaine c’est l’œuvre  de Kiyohiko Azuma qui est mise en avant ! Notons avant tous que le 10ème tome arrivera chez nous le 10 Novembre et qu’une ré-édition des tomes 1 et 2 est en cours !

“Yotsuba est une petite fille adopté de cinq ans. Alors qu’elle emménage en ville avec son père adoptif, celle ci découvre le monde qui l’entoure. Un monde dont elle ignore tout, c’est devant cette naïveté de l’enfance que l’on suit la jeune Yotsuba dans ses périples. Un manga drôle qui nous donne une autre vision de notre quotidien à travers les yeux d’une enfant !”

L’avis de nos membres :

A mes yeux, c’est une référence dans le domaine de la comédie et des tranches de vie !  La lecture est à chaque fois un sacré moment de bonne humeur ponctué très souvent de bons éclats de rire ! Yotsuba est une petite fille sur-dynamique et qui surprendra à chaque fois son entourage et le lecteur ! Un petit bijou !  Zbal 

 Avec Yotsuba, on découvre le monde à travers deux petits yeux pétillants de curiosité, de naïveté et d’inventivité, et on est toujours surpris et amusé. Une petite pépite comme on aimerait en voir plus souvent, et un véritable coup de cœur. Yotsuba& c’est mon ptit rayon de soleil, un manga qui te met de bonne humeur même quand t’as pas la frite. Ashelia

Yotsuba& est un retour rayonnant à l’enfance qui fait ressurgir tous les bons moments où nous étions dans la même situation. On suit cette petite boule d’énergie infatigable dans toutes ses aventures (ou mésaventures). Une série amusante et chaleureuse où règne la bonne humeur. A chaque fin de tome, on garde le sourire aux lèvres en attendant impatiemment la suite des aventures de cette chipie. Zefiris

  On peut penser que le style de l’auteur est un peu plat (visage rond, pas trop de détail, manque de trame, etc.) Et pourtant, c’est vraiment une perle … Ce manga contient exactement ce qu’il faut, où il faut, pour se faire aimer! Kirika 

Vous voulez en savoir plus ? Rendez-vous sur la fiche de Yotsuba&! sur Manga-Fan ! Et n’oubliez pas : Enjoy Everything~ 

“Bride Stories”, le tome 2 !

Autant commencé par ce qui sera la conclusion de mon propos : ce manga me déçoit.

Cette acquisition est pour Ki-oon sans doute une excellente licence. La mangaka, Kaoru Mori, jouit d’une très bonne réputation avec son oeuvre précédente Emma (chez Kurokawa). Je n’ai pas encore eu l’occasion de lire ce dernier manga, c’était donc un peu la raison pour laquelle j’ai essayé Bride Stories, histoire de me faire un avis sur cette mangaka.

Ce tome 2 confirme mon impression après un bon premier tome. Je dis “bon” parce que, oui, c’est un bon manga. Il n’y a déjà pas dire le dessin de Kaoru Mori est juste excellent : le détail apporté à chaque page, la volonté de dessiner avec qualité chaque élément des cultures qu’elle présente, rien que cet élément, ça fait de ce manga un bon titre. Une autre qualité majeure, c’est le fait de présenter une histoire assez inédite, c’est surtout le contexte qui est inédit : prendre pour base de son scénario la vie au XIXe siècle en Asie Centrale, retranscrire la vie dans les villes/villages de l’époque, les relations entre clans et tribus. Chapeau !

Ce qui me gêne dans Bride Stories, c’est Amir. Assez embêtant, c’est l’héroïne principale. Je n’ai pas accroché à son personnage, il ne m’a pas convaincu. Son introduction dans la famille de son nouveau mari (le jeune Karluk) a été trop rapide (surtout qu’elle vient d’un clan semi-nomade aux traditions assez différentes quand même), son adaptation à cette nouvelle vie n’a pas été assez mis en avant. Et désormais, chacun est prêt à mettre sa vie en péril pour la protéger, oh (même s’il est vrai qu’il faut prendre en compte dans ces comportements les intérêts du clan, c’est vrai) !  L’auteure a préféré rapidement passer cette étape, dommage, pour se concentrer sur le conflit qui va opposer sa famille maternelle à sa nouvelle famille. L’affrontement dans la ville dans ce second tome était d’ailleurs je trouve un peu “too much”. Que son oncle et frère veulent la récupérer, l’événement n’a rien provoqué chez moi (pas que je défende l’idée aussi, hein !). En plus, malgré les qualités de Amir, la chasse, le cheval, etc., à coté, elle manque de présence. Elle parle peu, elle se met peu en avant. Son personnage manque d’ampleur.

Karluk. Son très jeune mari, à peine un adolescent (12 ans… Amir a 20 ans), ça reste un gamin, un gamin qui essaye de jouer à l’adulte. Ça ne m’a pas convaincu, encore moins. Je me doutais bien d’ailleurs qu’il essayerait de jouer au chevalier sauveur.

J’ai en comparaison plus aimé la petite Tileke avec le seul chapitre sur les broderies. Ce chapitre était d’ailleurs très intéressant, j’ai bien aimé la façon de présenter cet aspect de leur culture, leur façon de transmettre l’histoire de leurs familles de génération en génération. J’ai bien aimé Pariya, son personnage est assez original (dans un village où tout le monde suit les traditions à la lettre).

Bref, pour conclure, Bride Stories est un bon manga aux qualités indéniables (qui en raviront plus d’un/e). Je lui donne comme note : 7,5/10. Mais du fait du peu d’attache que j’ai envers Amir et Karluk, les personnages centraux de l’histoire, ça ne me donne pas envie de vraiment creuser plus loin… Je doute là que je m’achète la suite (du moins Bride Stories ne fait plus partie de mes priorités).

Le tome 1 de “Afterschool Charisma”

Afterschool Charisma, c’est le titre du nouveau manga de Ki-oon qui pourrait se révéler comme une très bonne série si les prochains tomes continuent sur cette lancée.

Le premier tome de ce manga, dessiné et scénarisé par Kumiko Suekane, est sorti le 25 août dernier chez nous. Au Japon, la série qui est toujours en cours de publication, compte à l’heure actuelle 6 tomes.

L’histoire se déroule dans une académie très particulière, l’académie Sainte Kleia… En effet, elle n’accueille qu’un seul type d’étudiant : des clones. Plus exactement, les clones de personnages historiques célèbres et au destin hors-du-commun. Pour citer quelques noms, nous retrouverons des français comme Napoléon Bonaparte, Marie Curie ou encore Jeanne D’arc. Mais ce n’est pas tout, Elizabeth Iere d’Angleterre, Sigmund Freud, Raspoutine, Mozart, et encore d’autres noms bien connus. Chose étrange aussi, si certains personnages que j’ai cité peuvent déjà être motif de discussion (tout le monde n’aime pas Napoléon par exemple), retrouver cependant dans un manga le clone de Adolf Hitler, c’est je le reconnais assez dérangeant.

Parmi ses élèves, un seul se dégage du lot, le héros, Shiro est un garçon normal, entendons par là : ce n’est pas un clone. Les raisons de son acceptation dans cette académie sont assez mystérieuse. Ce premier tome nous dit simplement qu’il est le fils d’un des professeurs (hypothèse déjà très étrange).

Dans cette académie, ils reçoivent tous une éducation très poussée pour “continuer là où leur original a échoué” (comment interpréter cette phrase selon chaque personnage ?). Ainsi, le clone de Kennedy s’est lancé dans la politique… Mais il finit assassiné. C’est sur cet événement que l’histoire commence vraiment avec une thématique principale : est-ce que les clones subiront le même destin ?

L’aspect psychologique des personnages est bien mis en avant (Amadeus, Marie, Adolf Hitler, Shiro aussi). C’est sans doute l’élément fort de ce premier tome, c’est même un joli tour de force en considérant le nombre de protagonistes présentés. Cela devient très étrange à partir du moment où Adolf (Hitler) apparait : c’est l’opposé du personnage qu’on attendrait (par contre, si il chavire à un moment, ça ne m’étonnerait pas quelques éléments parsemés dans ces pages). La confrérie de Saint Dolly… L’assassinat de Kennedy provoque un certain nombre de conséquence dans l’académie, l’histoire se tisse petit à petit derrière les pages de ce premier tome, assez pour donner envie de lire la suite.

Un premier tome convaincant (avec une note personnelle de 8,5/10). La curiosité m’avait amené à essayer (vous pouvez lire sur le net le premier chapitre) et je pense que je continuerai maintenant à acheter cette série. Il y a du potentiel, j’ai envie de connaître un peu plus le destin de tous ces personnages !

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Le tome 3 de “Un carré de ciel bleu”

tome 3

Doki Doki est un petit éditeur dans le monde du manga en France. Cependant, son catalogue possède quelques titres intéressants (comme récemment le très bon mécha “Broken Blade”). “Un carré de ciel bleu” n’est sans doute pas leur meilleure licence, mais elle pourrait intéresser les amateurs/rices de romance.

Nous voici donc dans l’avant dernier tome de “Un carré de ciel bleu” (ce tome 3 est sorti le 6 juillet dernier). Nous continuons avec les éléments posés dans les deux premiers tomes qui nous présentent une histoire classique de romance avec un triangle amoureux dont les acteurs sont :
Shûichi : le héros, assez gentil de nature, passionné de photographie. Il est, reconnaissons le, assez fade.
Miyuki : son amie d’enfance, mais elle est amnésique, après un accident il y a deux ans, elle a perdu tous ses souvenirs. Shûichi est resté à ses cotés durant tout ce temps.
Fumika : amie d’enfance de Shûichi et de Miyuki. Elle est partie il y a 5 années à Tokyo où elle y a fait une belle carrière en tant qu’idole. Elle revient dans son village d’enfance pour faire un “break”.
Voilà, c’est somme toute assez classique, le déroulement de l’histoire est prévisible. Cependant, l’arrivée de Yuria dans le second tome avait permis de renouveler l’histoire et de préserver chez moi une certaine curiosité dans la lecture.
Et encore une fois, c’est Yuria qui va dynamiser l’histoire. Le passage du parcours du courage est assez révélateur : c’est elle qui permet de mettre un peu d’humour dans l’histoire mais c’est également elle qui permet de faire évoluer la relation entre Miyuki et Fumika.
Entre Fumika et Miyuki, il faut avouer que c’est encore une fois Fumika qui s’en sort le mieux. Elle est bien plus intéressante à suivre. L’arrivée de sa chef marketing “surexitée” et les conséquences, son hésitation avec Shûichi, l’ambivalence de ses sentiments envers Miyuki. Bref, vous pourrez deviner qui je soutiens entre elles deux~
Cependant, avec Miyuki arrive un petit événement très intéressant : elle retrouve une partie de sa mémoire, de manière assez soudaine. Ça laisse augurer un dernier tome intéressant puisqu’on apprendra ce qui s’est passé il y a 5 ans.
A noter, encore une fois, ce troisième tome possède une très belle couverture ! Le dessin, sa qualité, est une qualité indéniable de ce titre. Même si je n’avais pas vraiment accroché à l’histoire, rien que pour le plaisir des yeux (et sachant que cette série ne fait que 4 tomes) j’aurais continuer à acheter la suite.
Bref, ce troisième tome s’est montré assez satisfaisant du fait des péripéties qui s’y déroulent (je lui donne un gentil 8/10). Quelques passages assez marrants ponctuent ce volume, je m’attache de plus en plus aux personnages, Yuria biensûr mais de plus en plus Fumi. J’avais eu pourtant assez peur avec le passage (presque obligé dans ce genre de manga) à la plage. Les dernières pages nous laissent sur notre faim et donne envie de lire le finale de “Un carré de ciel bleu” ! Tome 4 dont la sortie prévue pour octobre prochain.

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Le tome 4 de “Merry Nightmare”

Disponible en France depuis le 7 juillet (et même un peu avant avec la Japan Expo), le quatrième tome de Merry Nightmare (publié par Taifu Comics) nous présente la suite des aventures de la démone Merry et son compagnon Yumeji.

Pour ceux qui connaissent l’animé, il faut savoir qu’à partir de ce tome l’histoire du manga est totalement différente. C’est donc avec plaisir que j’ai lu ce tome 4. On retrouve les mêmes qualités qu’on avait déjà depuis le début ; une chose que j’apprécie particulièrement dans ce manga, c’est le coup de crayon de Yoshitaka Ushiki, il est vraiment propre, beau et il a créé des personnages au design vraiment sympa.

Le manga est quant à lui assez classique, nous sommes avec un shounen qui respecte ses règles. Mais cela n’a jamais été synonyme d’une mauvaise série, au contraire, on en a un bel exemple ici. Tout en respectant les règles du genre, le mangaka a su construire une histoire intéressante et un univers attrayant. J’aime beaucoup cette dualité monde réel et monde des rêves. C’est sans compter que j’ai un réel coup de cœur sur les personnages de la série comme Merry, Yui ou encore Sana.

Ce tome plus particulièrement se présente comme un volume clé, de transition, plusieurs éléments sont présentés – notamment un qui posait beaucoup de problème à Merry – et redonne un nouvel intérêt à la série (qui n’en manquait déjà pas).

[Attention risque de spoiler sur le tome 4]

Sur l’histoire, elle avance à grand pas… Plus exactement, ce tome est celui de la grande rencontre avec le Phare, Héraclès ! C’est Engi et Yui qui lui font face, du moins elles tentent de s’opposer à lui. Alors qu’on pourrait penser que Engi lui avait porté – par surprise – un coup fatal, c’est à ce moment que Héraclès montre son véritable potentiel. Il possède une puissance herculéenne ! Mais une petite phrase m’a plu : au moment où Engi lui fait remarquer qu’il n’aura jamais assez de Démons des Songes sous ses ordres pour l’emporter, la réponse était intéressante.
Le deuxième personnage qui a montré un potentiel incroyable, c’est Yumeji. Il se révèle doter d’un nouveau pouvoir vraiment intéressant. Et cela est dévoilé après une nouvelle intervention de John Doe. Le maître du monde des chats est peut être le personnage le plus intéressant de la série jusqu’à maintenant. On ne sait pas trop ce qu’il veut, quels sont ses objectifs. Il est lié à Yumeji, mais il en sait beaucoup sur Héraclès et peut être sur Merry elle même. Puis, faut avouer, il est assez classe.

Le tome se finit donc sur un affrontement d’ampleur entre Merry-Yumeji contre le clown et une nouvelle comparse… Mais le nouveau pouvoir de Yumeji a tout changé. J’ai vraiment hâte de voir ce que va donner le tome 5, qu’est ce que va faire John ?

Un bien bon tome 4, avec une note personnelle de 9/10 !

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